vendredi 24 avril 2009



Enjandé!
Qu'elle m'fait en zirontant son glaçon
Du Starbuque en terrasse
j'lui mate
Sa jante qu'a pété sous
le poids de la gent
gantée happant d'api ma hampe
en un tour de latrine
elle lappe

Yallatollah yamenai
et nomme à n'aille

et hop fond de la glotte
de l'ADN dans les amygd'

glap glap
Enjandé!

engendré
d'où de comment?
inquisitrice hein?
elle en veut à mon pedigree
Moi,
Gentilhomme
pomme
d'happy lampion
heureux ducon
je doÏgte

je lui séraphe la tour d'y boire
qu'ça m'éborde du slob,
m'engluanter ainsi de cyprine
m'enduire
humidité d'entre-jointures
elle a tout déclenché :

jaillissements d'éclairs prodromes à
métarrmorrphoses
tout prend soudain de ces proportions :
méat-cratère
dont la béance provoque le brusque creusement des rides sur le chapeau
et de souterrains tremblements des corps caverneux
qui gonflent sous les arêtes volcaniques
glissé
sous le volcan
pieu bien fiché dans la cheminée principale
je souffle sur les fumeroles
ravive les braises
dispose enfin
la charge explosive

bâille

plânent les oies
noires au-dessus de la ville

Sakurajima
Sakurajima

"enfouir superficiellement d'innombrables pains de dix à douze livres, pétris avec de l'eau, de la limaille et du soufre, placés à faible distance l'un de l'autre et appelés en s'échauffant dans le sol à provoquer l'éruption nouvelle, d'autant plus belle que la nature n'a fait pour une fois que s'y prêter, que c'est l'homme qui l'a voulu".

Comment opérer un tremblement de terre



et sur les flancs déchiquettés de neige grise et sale, enlacés
sur la cime du Sakurajima, c'est-à-dire aux confins de mon balano-préputial et abrités derrière les rideaux de fumée du cratère
infâme dont j'écarte les bords du pouce et de l'index, les fesses mouchettées de lave grésillante et bientôt froide, résidu pétrifié d'un
défunt plasma dans lequel l'arbre le plus sauvage et le plus solitaire
ne prendrait jamais racine, nous nous enfonçons,le visage fouetté par la neige et bientôt blafards, gavés de cyanure, sous les Joyeux Croâ de ces bêtes à bec sardoniques.






1 commentaire:

elsushi a dit…

ah c'est beau et ça réconcilie avec les irruptions volcaniques au milieu des forêts vierges.