Mais les solitaires sont précisément ceux à qui l’hypocrisie est douloureuse. Quand le jour est venu où ils se sont découverts incapables à la fois de mentir aux autres et de se mentir à soi-même, ils partent vivre à la campagne, fuyant leurs pareils (qu’ils croient peu nombreux) par horreur de la monstruosité ou crainte de la tentation, et le reste de l’humanité par honte.
N’étant jamais parvenu à la véritable maturité, tombés dans la mélancolie, de temps à autre, un dimanche sans lune, ils vont faire une promenade sur un chemin jusqu’à un carrefour, où sans qu’ils se soient dit un mot, est venu les attendre un de leurs amis d’enfance qui habite un château voisin.
Et ils recommencent les jeux d’autrefois, sur l’herbe, dans la nuit, sans échanger une parole. En semaine, ils se voient l’un chez l’autre, causent de n’importe quoi, sans une allusion à ce qui s’est passé, exactement comme s’ils n’avaient rien fait et ne devaient rien refaire, sauf, dans leurs rapports, un peu de froideur, d’ironie, d’irritabilité et de rancune, parfois de la haine.
M. PROUST, Sodome et Gomorrhe, 1921
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Rising profit remains basic to any drinking establishment, yet most of the male homosexual bars have, scandalously, not raised their prices in the last five years. Drinks, unbelievably in modern japan, still cost a mere ¥500 and one is allowed, unaccountably, to nurse a single drink most of the evening.
A note of hope, however, is that the female homosexual bars are among the most expensive in the city and snacks are served wether wanted or not - a sure sign that a sane business sense is prevailing. In general, howerver, the so-called gay scene exhibits only economic degeneracy. There are no racks of theme T-shirts, no guided tours, no Gayland concept at all. If ever area needed development it is this one.
D.RICHIE Partials views, essays on contemporary japan, 1995
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