mardi 23 septembre 2008

impossible Cuba




Richie encore, évoquant l’idéal de pauvreté de l’ancien Japon, celui des samourai au chômedu inventant la cérémonie du thé pour tuer le temps, loin, très loin du nouveau programme de surconsommation tout aussi ritualisé-fétichisé, pachinko and co (« The nourishing void » in Partial views).

Puisque s’ouvre pour de bon la spirale attendue, dite Zone à Haute Vulnérabilité Sociale, renouer avec cet idéal-là, éloge de la lenteur, de l’ennui, délices de l’ombre et tutti quanti. L’âme d’esthète que cela nécessite et surtout, la haute dose de supercherie. Marasme et repli sur soi justifié a posteriori comme nécessaire tour d’ivoire. Difficulté d’être dans cette bulle où croupir est décidément incommode (soi).

Restent: usage immodéré du vélo, parages de cette grande banlieue, et rencontres fortuites des désoeuvrés de l’ après-midi, 主婦 ( « femmes au foyers », et merci la traductrice aussi pour 娼婦) , specimens centenaires de femmes foudroyées avec leurs poussettes ou propriétaire de Thunderbird qui explique que c’est son plaisir, de la laisser rouiller sur ses pneus dégonflés. Ce qui donnerait à cette île, si les berlines et cabriolets de l’Amérique heureuse n’étaient pas si pétaradants et rutilants (rares les épaves) que ceux qui paradent dans les rues , un air de Cuba.

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