samedi 28 novembre 2009

Les carnets du docteur Schlassenstrasse : enregistrement de séance.



(début de l'enregistrement)

- Merci mon Schlass, ça va mieux, débagouler halluciné sur vot' divan maculé m'a revigoré, ah y a pas à dire, ça requinque le bout d'gras d'vider ses baloches, ça limite les dégâts, ça m'calme l'humeur requin ! et j'vais continuer à vous verser deniers dans vos sales paluches ! En plus j'suis bien content d'échapper à la chappe de plomb d'vos interprétations : vous écoutez sans broncher ni juger, j'vous emporte dans mon flot d'compote fondue qui m'suinte d'la raie duscule et vous, pas d'souchi, calme et bienveillant comme un Sphynx spécialisé dans l'sphinct : bravo ! J'ai b'soin d'vot' benveillance mon scllach', raison pourquoi je vous passe la crosse à reluire, passque là, j'ai la tête dans le caniveau, la tronche pleine de bruits de barillets, de pipi dans l'bidet, et l'matin c'est tartine d'mon jus mélangée à rillettes. Faut qu'ça sorte, et qu'ça jute hein mon Schlassounet?

- Continuez.

- Ben rayon boulot c'est toujours esclave surmené, j'me pince le nez en allant turbiner, l'ambiance sort pas du féodal, à m'filer des convulsions faciales ! J'pénètre dans l'antre tout crispé ! J'enfile mon masque racial. J'me nique l'urbi et l'orbi. Mais j'ai décidé d'prendre mon bien là où qu'y s'trouve : dans l'groove des boules à facette des nymphettes ! J'm'explique : quitte à tapiner pour engraisser porc sauvage d'patron qui m'ravage, autant pas s'laisser trop abattre la baratte ! Décidé d'leur envoyer quelques bonnes pintes de milésimé français dans les grelots de leur palais. J'ai 16 érecs par jour, faut bien en faire quekchose ! On va pas laisser ça s'perdre ! Alors j'fourre, j'lis deux pages des portraits d' daube et j'emballe, soupe de langues, souk de lampes à huile qui tiennent tuiles à dist', pansent la hampe, m'déraidissent la crampe, insertion Emilésimée du préposé aux puces dans l'mucus, ah tu vas pas m'jeter la pierre Schlass hein ? Et pis j'vais aussi t'aviser d'un fait plus sérieux, j'me lance dans ma petite entreprise ! Mais chut c'est secret ! Ah quand même j'ai déposé la marque : Tokyo Anusiades. Label indépendant. T'en es ?

- Continuez.

- Fut' moule ziz adapté à mon biz, j'e déclenche la bigue érect aussi sec et pas peu te dire, sans vouloir flatter me veut, que ça s'voit ! J'm'avance et j'murmure à l'oreille de Nao : "ça t'branche, on s'en paie une tranche ?" - la coquine hop hine sous sa méche rouquine. Et v'là l'cours privé qui s'mue en plan sesgue bien trempé - c'est qu'la gosse a l'don pour s'choisir des petites culottes qui m'réchauffent le biscuit. J'suis pris d'court quand j'la vois enfourner mon vit jusqu'aux valseuses dans sa bouche boudeuse ! En ressort la teubeuh toute gluante euheuheuh!

- La dernière fois que je vous ai vu, vous preniez Roland Barthes à parti, le rendant responsable d'une captation imaginaire : qu'en est-il maintenant ?

- Ah crapule de Schlass, tête d'annule, tu commences à avoir le gourdin gredin donc tu veux que j'change de sujet hein ! Misérable bandeur, dilapideur de libidos, vendeur de canapés... hypocriss' et faux dergal ! Barthes si j'peux l'ressusciter ça s'ra taquets dans l'clapier, zgala (sic) s'est bien foutu d'moi : l'centre-vide et autres fadaises, j'y crois plus : l'centre vide c'est la Corrèze ! Bref j'en suis r'venu et qu'on m'fasse pas croire que c'est aut' chose qu'la Bovary voilée d'varices théoriques, dépassées d'puis 30 ans ! C'que t'en dis, Schlass ?

- Continuez.

- Hier soir j'ai fait un rêve étrange et pets-nétreur. J'étais videur de boîte de nuit sur l'mont Fuji avec mon fusil à lunette : je snipais des belettes, Syd Barrett prenait Jeannette en levrette, je mangeais des poires blettes à m'en faire péter la luette, puis je plongeais dans de commodités la lunette.

- Lunette, lunette, d'où cela vous vient-il ?

- D'la grosse paire de roberts de Fantômette.

- (rot). De mieux en mieux, très cher. C'est 13 450 yens, à la semaine prochaine.

7 commentaires:

elsushi a dit…

Et qu'ça viscose du prêt-à-porter,l'air de rien, sirop glucose liquéfié dans l'thé glacé, de la patinoire, gluant d'sa mère aussi, cet insolent riz fermenté mémé, NATO dans l'OTAN en emporte le gland, ah mais qu'est-ce qui vous nargue les baguettes, à t'en faire rougir de honte pré-pubère l'gruyère, éparpillé, glutural ces dissonances, ces "r" roulés comme du papier cul, cet oeuf à demi-cui cui, d'ailleurs foutre dans ta gueule, parabole spermique, je m'les bats en neige mais aussi conne qu'un deltaplane tu préfères leur mettre le cul entre deux chaises, cocote, son oeuf, fais-moi donc une pipe-pipe-piperade, visqueuse, pouasseuse, mets-y 12 oeufs, tiens, tant qu'on y est, et gardes-en un pour après.
Gluant comme un champ-pi-pi noyé dans la marre aux connards mizusirusés, et ça colle, et ça colle, et ça pend, je glisse, qu'y veux-tu, je m'accroche comme je peux, aggripé à tes narines de far allumé.Visqueux comme un porno, des hecto litres de sécrétions, en veux-tu en voilà, des qui t'en pendent jusqu'au nez, les narines, comment ça tu renifles? , serres-les dents, je vois le gluand du gland poindre au loin.Yawarakai a plus faim.

Schassenstrasseの幽霊 a dit…

Continuez.

elsushi a dit…

j'te poutre la poutrerie en dentelle, porte-jaretelle,poutrage à magistrat, les rivière poutres, yes we poutre, je te poutre hello pity, tu me poutres même pas mal, Ha ra du cul, pfiou, encore un poutrage métallique poutrement votre, pou-pou, pou-pou,pou-pi-pou,oi-pi, pou-ca-pou, pikachou se poutre le zguègue, ce grand poutreur de poutrassage des poutrasses de Shin Ju Cul, chupa me la poutre, chupa chupa, poutrage à malibu, les pou-pou, les gro-grosses pou-poutres.Et demain,aussi, jour de la poutre, dans ta poutre, sur ma poutre, en danseuse, vertigineuse, mangeuse de poutre, charpenteuse poutrière.

Ray daifaÿs a dit…

L'écrit m'use
Ca m'amuse pas.
Ca m'use.
L'anuze.
Ca m'a amuzé.
Maintenant ça m'anusse plus que ça m'amuze.
Pour une suze.
Suzie suce gratoss.
Gare du nord.
Plus ça m'anus et plus ça m'use.
Ou alors, c'est que de l'usure.
Ma détroudbalisation : une tendance lourde.
Ca m'use.
Le mumuse.
Jamais plus que jamais.
Pour un gros pet.

Hello Suchi a dit…

Et qu'ça vice, cause, du pet-à-roter, l'ère de rien, six rots lick et fiés dans Galathée glacée, de la tour d'ivoire, truand d'sa mère aussi, cet inzolent trizo qui s'tape mémé...
(...)
J'te souche la souterie en sentelles, sorte-saretelles, soutrage à sagistrat, les rivieres sourtres, ses se soutre, se se soutre, se me soutre même pas mal,ha ra du su,encore un soutrage setallique
(...)
Suzie aim' l'fion
Miki l'oignon
Ricky fripon
et rond et rond
débogue
le gogue
s'arroge
l'églogue
le raugue
déloge
la loge
...
...
encore un coup des Mac Francs'

Pine et Lope a dit…

Eh fini le blabla humain
ouvre ta soute j'ai endive Saka
plus de tourment operator
va en chine c'est des latins
des latrines
des catins
sans cautions
mais du oilpes
plein le con
va te faire souillir le pinois
je n'opère plus
la confraternité opérante :
Salut!
tourment
fini l'entourement
va chier ailleurs
Moi J'AI ABANDONNE LE LANGAGE
la parole

je voudrais qu'on me déterre avec un portable (comme pelle)

Anonyme a dit…

“Notre objectif est donc de nous imprégner au plus vite de ce que tout Japonais saisit naturellement dans son enfance“.